L’avocat burundais en exil Armel Niyongere, figure de l’opposition, a appelé jeudi la communauté internationale et la France à ne pas reprendre la coopération avec le Burundi, où les droits de l’homme ne sont pas respectés, selon lui.
« Depuis la prise de pouvoir d’Evariste Ndayishimiye, le nouveau président élu en juin 2020, on constate une régression continue: beaucoup de cas de disparitions forcées, de torture, d’assassinats », détaille à l’AFP le président de l’Association des Chrétiens pour d’Abolition de la Torture (ACAT) au Burundi.
Condamné à la prison à vie dans son pays d’origine, en proie à des menaces pour avoir défendu plusieurs opposants, Armel Niyongere a trouvé refuge en Belgique en 2014.
« La France et l’Union Européenne toute entière devraient conditionner la reprise de la coopération au respect des droits de l’homme au Burundi », estime Armel Niyongere….(Africanews)