Au Sénégal, après deux semaines de campagne, plus de 6,6 millions électeurs sont appelés aux urnes pour renouveler les mandats des maires et conseillers départementaux, en place depuis 2014. Au-delà des enjeux locaux, ces élections seront un test pour éprouver la popularité des leaders politiques. Revue des principales têtes d’affiche.
Il est souvent qualifié de « premier opposant » à Macky Sall. Ousmane Sonko, arrivé troisième à la présidentielle de 2019, se lance dans la bataille pour la mairie de Ziguinchor, en Casamance, l’occasion de conforter –ou non- ses ambitions politiques à l’échelle nationale.
À Dakar, la majorité mise sur le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr. En face, six concurrents dont Barthélémy Dias, soutenu par l’ancien maire de la capitale, Khalifa Sall. Mais celle qui lui a succédé à l’hôtel de ville, Soham El Wardini, espère bien garder son fauteuil.
En lice aussi, Doudou Wade, figure du PDS et neveu de l’ancien président, Abdoulaye Wade.
Dans la famille du président Macky Sall, Mansour Faye, son beau-frère. Il est candidat à Saint Louis et fait notamment face à un autre membre de la majorité, l’ancien ministre, Mary Teuw Niane.
À Guédiawaye, en banlieue de Dakar, le petit frère du chef de l’État, Aliou Sall, est candidat à sa réélection.
Des personnalités de la société civile tentent également l’aventure comme Fadel Barro, ancien leader du mouvement Y’en a Marre, pour la mairie de Kaolack.
Le patron de presse Bougane Guèye Dany, lui, a vu sa candidature invalidée pour la ville de Dakar, mais brigue la mairie de Mermoz Sacré Cœur, l’une des communes de la capitale. (rfi.fr)
