Le Français, arrêté il y a dix mois en possession d’armes de guerre en Centrafrique où il est accusé de « complot », est un « otage judiciaire » qui « a été abandonné par les autorités françaises », a dénoncé ce dimanche sa famille dans une lettre ouverte au président Emmanuel Macron. Juan Rémy Quignolot, interpellé le 10 mai dans la capitale centrafricaine Bangui, est notamment accusé « d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat et complot » et « d’espionnage », et maintenu en détention provisoire dans l’attente de son procès. Des photos de son arrestation avaient été diffusées sur les réseaux sociaux, montrant le Français les mains liées dans le dos, un important arsenal à ses pieds. Le gouvernement l’avait alors accusé de détenir chez lui « une énorme quantité d’armes de guerre ». Garde du corps auprès de plusieurs organisations Juan Rémy Quignolot avait travaillé ponctuellement pour plusieurs organisations en Centrafrique comme garde du corps, selon des sources humanitaires… (Le Parisien)