Si les médias locaux affirment qu’il ne s’agit que d’une érosion naturelle, certains habitants redoutent la libération de l’esprit maléfique
Sessho-seki, ou « killing stone », est une pierre légendaire qui se trouve sur l’île de Honshu au Japon. Depuis près de 1.000 ans, celle-ci serait habitée par un mauvais esprit, celui d’un renard à neuf queues nommé Tamamo-no-mae. Il y a bien longtemps, ce démon aurait pris la forme humaine d’une belle femme afin de participer à un complot visant à tuer l’empereur Toba, qui a régné de 1107 à 1123, révèle Geo. Ce dernier a finalement été tué par le guerrier Miura-Nosuke.
Depuis, la légende dit que cette « pierre mortelle » crache des gaz toxiques et que quiconque ose la toucher prend le risque d’être tué instantanément. Depuis 1957, la pierre est enregistrée comme « site historique local », selon The Guardian.
Quel avenir pour cette pierre « maléfique » ?
Seulement voilà. Il y a peu, Sessho-seki s’est brisée en deux. De quoi inquiéter de nombreux habitants, et même des internautes, qui croient dur comme fer en la légende. Pour beaucoup, la séparation de la pierre signifierait la libération de l’esprit maléfique de Tamamo-no-mae. « J’ai l’impression d’avoir vu quelque chose qui ne devrait pas être vu », a écrit un internaute sur Twitter. « Je suppose que le démon va regarder autour de lui en 2022 et vouloir retourner dans la roche pour un autre millénaire », a réagi avec humour un autre internaute.
Face à cette inquiétude, les médias locaux se sont montrés rassurants. Ils expliquent qu’il ne s’agit que du fruit de l’érosion naturelle de la pierre, qui aurait commencé il y a plusieurs années déjà. Les responsables gouvernementaux locaux et nationaux ont entamé des discussions pour déterminer l’avenir de cette pierre symbolique. Ils seraient nombreux à vouloir qu’elle soit restaurée et qu’elle retrouve sa forme originelle. (20 Minutes)
