Le « cadre de concertation inclusif » est chapeauté par le ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation. Il comprend « l’ensemble des forces vives de la nation », à savoir : 20 représentants de partis politiques, 3 membres du gouvernement, 5 personnalités de la société civile, 3 syndicalistes et 2 représentants de la presse.
Les membres de cette structure sont nommés par le ministère de l’Administration du territoire. Le cadre de concertation inclusif se réunit une fois par mois, précise ce décret.
À peine créé, le cadre de concertation inclusif suscite énormément d’interrogations. Lors des discussions engagées le mois dernier avec les autorités, les partis politiques avaient demandé que le dialogue se fasse dans un cadre plus restreint, impliquant uniquement le CNRD et les formations politiques.
Or la nouvelle structure mise en place à travers ce décret « ressemble au CNT » relève un leader politique, qui dénonce le manque de volonté de mener un « dialogue sérieux ».
Autre interrogation : quelle sera la place accordée à la Cédéao, qui a émis le souhait de désigner un facilitateur. Pour la Cédéao, cette personnalité neutre permettrait d’atténuer les tensions qui, ces dernières semaines, ne font qu’augmenter. (rfi.fr)