Les ministres de la Santé du Sénégal et de la RDC appellent à des investissements financiers plus importants dans l’industrie du vaccin et du médicament, et à une action concertée entre États membres de l’Union africaine.
Au décours de la transition entre la RDC et le Sénégal à la présidence de l’Union africaine (UA), d’importants efforts restent encore à faire pour assurer la stabilité et la résilience du secteur de la santé de notre continent. Il est estimé que 100 milliards de dollars seront nécessaires pour la campagne de vaccination contre la pandémie actuelle. C’est une question de financements mais aussi de volonté concertée. Il est impératif que nous assurions une allocation adéquate des financements et des interventions, mais aussi une continuité entre les différentes présidences à l’UA dans les politiques de santé menées à travers le continent.
Certes, à court terme, l’augmentation progressive des volumes de vaccins contre le Covid-19 livrés en Afrique et les fonds débloqués en parallèle par certains pays – notamment les États-Unis, la Grande-Bretagne, le Japon, l’Allemagne, la France et la Chine –, permettront de pallier l’urgence et d’éviter que la situation n’échappe à tout contrôle. Nous saluons aussi les engagements de l’Union européenne (UE) visant à revoir à la hausse les financements des infrastructures dans le domaine de la santé. (jeuneafrique)