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AF’SUD. Cyril Ramaphosa critiqué pour sa politique sociale

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Les critiques contre la politique sociale de Cyril Ramaphosa n’étaient jusque-là exprimées qu’au sein des partis de l’opposition, notamment le Economic Freedom Fighters de Julius Malema.

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Un 1er mai mal vécu

Mais les choses ont changé le 1er mai, lors de la célébration de la journée internationale du travail, quand le président sud-africain a été hué lors de son discours au stade Royal Bofokeng de Rustenburg.

La plupart de ces cris de colère disant « Cyril must Go », en français « Cyril doit partir », provenaient des employés de la mine de Sibanye-Stillwater dans le nord-ouest de l’Afrique du Sud.

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Revendications sur les salaires

Ces mineurs réclamaient une augmentation de leurs salaires. Depuis plus de trois ans, ils demandent en effet un salaire minimum de 1.000 rands, soit 63 dollars.

Des revendications que Dloze Matoaane, l’ancien porte-parole de la Ligue des jeunes communistes d’Afrique du Sud, décrit comme le symbole d’un mal plus vaste.

« Ce que vous avez vu ici n’est pas une simple manifestation. Ce n’est même pas seulement à propos des doléances salariales. C’est le ressenti de la société qui commence à perdre sa confiance dans l’ANC. Et il est clair que cette dernière n’est pas en train de bâtir une base pour le développement comme son manifeste le prévoit », affirme Dloze Matooane.

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Cyril Ramaphosa a reconnu que « les doléances salariales des travailleurs de Rustenburg méritent l’attention de toutes les parties prenantes, employeurs et travailleurs, afin qu’un règlement équitable et durable puisse être trouvé ».

Les réformes qu’il faut engager

Mamokgheti Molopyane, une analyste politique et économique, pense que « le marché du travail sud-africain dans un avenir proche aura besoin d’une politique rassurante qui réduit les incertitudes dans la mise en place des politiques microéconomiques et celles en rapport avec le travail énumère certaines réformes qu’il faut engager pour résoudre le problème social en Afrique du Sud »

« Il faut une législation sur la protection de l’emploi ainsi qu’une fixation minutieuse du salaire minimum national », conclut-elle.

L’ANC, le parti au pouvoir, pourrait toutefois gagner les élections de 2024, malgré les dissensions internes en son sein et les nombreuses critiques sur sa gestion du pays. (dw.com)

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