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«Le droit de vivre» : La fondation TGCC œuvre contre la peine de mort

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La Fondation TGCC accueille, du 27 mai jusqu’au 26 juillet, l’exposition «Le droit de vivre» à l’espace d’art Artorium de Casablanca, soutenue par la Fondation Ajial, pour la protection et la promotion des droits de l’Homme. Cette exposition regroupe les œuvres de treize plasticiens marocains à l’occasion de la journée mondiale contre la peine de mort, organisée le 10 octobre de chaque année, depuis 2003.

«L’art permet d’exprimer et d’affirmer tout haut des idées trop longtemps tues. L’art est un outil de dénonciation, une voix pour ceux qui n’en ont pas ou qui n’en ont plus», déclare Meryem Bouzoubaa, présidente de la fondation TGCC.

A l’initiative du Comité d’organisation (Driss El Yazami, Mahi Binebine et Younès Ajarraï), 13 artistes ont décidé de créer à partir d’un thème très souvent controversé. On retrouve, entre autres, Abderrahim Yamou qui met en exergue, à travers ses peintures, une condamnation à mort symbolique et violente.  Mohammed El Baz présente, quant à lui, une installation de bonbonnes de gaz appelée «Fuck Death» ou encore Itaf Benjelloun proposant une sculpture qui se veut une métaphore de la déshumanisation qu’implique le pourvoir d’ôter la vie. Des œuvres différentes pour un unique message, le droit de vivre.

Un ouvrage, portant le même titre et édité par La Croisée des chemins, sera présenté le 22 juin au public à l’espace d’art Artorium. Outre les reproductions des œuvres présentées dans l’exposition, ce livre reproduit des textes originaux de 37 écrivains et intellectuels marocains défendant l’abolition de cette peine.

Cette exposition réunira Mahi Binebine, Fatiha Zemmouri, Itaf Benjelloun, Narjisse El Joubari, Mohamed Lekleti, Najia Mehadji, Mohamed Mourabiti, Mariam Tagadirt, Yasmina Alaoui, Amina Benbouchta, Ilias Selfati, Abderrahim Yamou et Mohamed El Baz. (Yabiladi)

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