L’ONU a rendu hommage aux hommes et aux femmes qui servent sous son drapeau dans certains des endroits les plus dangereux du monde lors d’une cérémonie à New York jeudi pour marquer la Journée internationale des Casques bleus de l’ONU.
Le Secrétaire général António Guterres a commencé la commémoration en déposant une gerbe au Mémorial des Casques bleus au siège de l’ONU, en hommage aux plus de 4.200 soldats de la paix qui ont sacrifié leur vie au cours des sept dernières décennies.
«A jamais dans nos coeurs»
Il a également honoré les 117 Casques bleus décédés l’année dernière. «Nos collègues décédés venaient de 42 pays différents et d’horizons divers. Mais ils étaient unis par une cause commune: la paix», a-t-il déclaré. «Je présente mes plus sincères condoléances à leurs familles. Ils resteront à jamais dans nos cœurs».
La Journée internationale des Casques bleus des Nations Unies est célébrée chaque année le 29 mai pour célébrer la contribution du personnel en uniforme et du personnel civil servant dans les opérations sur le terrain.
Protéger les plus vulnérables
Le Secrétaire général a déclaré qu’il était fier du travail des Casques bleus de l’ONU dans le contexte des «défis croissants» auxquels ils sont confrontés, tels que l’augmentation des tensions politiques, la détérioration des situations de sécurité, les menaces d’attaques terroristes et la violence alimentée par la montée de la désinformation et de la mésinformation.
«Ils travaillent sans relâche dans les conditions les plus difficiles», a-t-il déclaré. «Ils s’adaptent à l’évolution rapide des situations sur le terrain. Et ils innovent constamment pour protéger les plus vulnérables – tout en représentant notre communauté mondiale diverse. Ils font avancer la plus grande mission de toutes – la paix».
Payer le prix fort
Cependant, il a noté que tragiquement, parfois, les Casques bleus ne rentrent pas chez eux, prenant pour exemple la mort du capitaine Abdelrazakh Hamit Bahar, du Tchad, qui a reçu, à titre posthume, la plus haute distinction des forces de maintien de la paix des Nations Unies.
Le capitaine Abdelrazakh, 34 ans, est mort dans une contre-attaque audacieuse contre des terroristes armés dans le nord-est du Mali en avril 2021.
Sa famille a reçu la médaille Capitaine Mbaye Diagne pour courage exceptionnel, nommée en l’honneur d’un soldat de la paix sénégalais qui a sauvé des centaines de vies alors qu’il servait au sein de l’ONU au Rwanda en 1994, avant d’être tué au combat.
«S’il vous plaît, sachez que votre fils et votre frère bien-aimés resteront toujours dans les mémoires. Il est une source d’inspiration pour la famille des Nations Unies, chez lui au Tchad et dans le monde entier», a déclaré M. Guterres.
Gratitude et félicitations
Le Secrétaire général a également exprimé sa gratitude au gouvernement tchadien pour sa contribution à la Mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA). Le pays a payé un lourd tribut, a-t-il dit, notant que 74 de ses soldats de la paix avaient donné leur vie au fil des ans.
Le chef de l’ONU a également décerné une lettre de recommandation au lieutenant-colonel Chahata Ali Mahamat, qui s’est tenu aux côtés du capitaine Abdelrazakh et a aidé à évacuer 16 collègues blessés.
Des lettres de recommandation ont également été décernées à deux autres Casques bleus : le sergent Cristofer Jose Citan Ramos, du Guatemala, Casque bleu au sein de la MONUSCO, la Mission de l’ONU en République démocratique du Congo, et le capitaine Mohammad Mahatab Uddin, du Bangladesh, Casque bleu au sein de la Mission de l’ONU au Soudan du Sud (MINUSS).
Une défenseure de l’égalité des sexes honorée
Le major Winnet Zharare, du Zimbabwe, a également reçu le prix de défenseur militaire de l’égalité des sexes de l’année.
L’ancienne observatrice militaire, qui a terminé sa mission à la MINUSS, était une ardente championne de l’égalité des sexes et de la reconnaissance des femmes en tant que décideurs et leaders.
Le major Zharare a appelé à la parité dans ses propres rangs, ainsi qu’entre les forces militaires locales et les communautés d’accueil, a déclaré le chef de l’ONU.
«Au Soudan du Sud, sa diligence et ses talents de diplomate ont rapidement gagné la confiance des commandants militaires locaux qui lui ont demandé conseil sur les droits et la protection des femmes. Son approche a aidé la MINUSS à renforcer les liens avec les communautés locales et à remplir son mandat», a-t-il souligné.
M. Guterres a profité de l’occasion pour souligner à quel point les femmes Casques bleus font une profonde différence. Non seulement elles aident l’ONU à faire son travail de manière plus inclusive et efficace, mais elles sauvent et changent également des vies.
«C’est pourquoi nous nous efforçons constamment d’augmenter le nombre de femmes dans les opérations de paix – qu’elles soient militaires, policières ou civiles – et d’atteindre la parité hommes-femmes partout», a déclaré le chef de l’ONU. … suite de l’article sur Autre presse
Le Secrétaire général António Guterres a commencé la commémoration en déposant une gerbe au Mémorial des Casques bleus au siège de l’ONU, en hommage aux plus de 4.200 soldats de la paix qui ont sacrifié leur vie au cours des sept dernières décennies.
«A jamais dans nos coeurs»
Il a également honoré les 117 Casques bleus décédés l’année dernière. «Nos collègues décédés venaient de 42 pays différents et d’horizons divers. Mais ils étaient unis par une cause commune: la paix», a-t-il déclaré. «Je présente mes plus sincères condoléances à leurs familles. Ils resteront à jamais dans nos cœurs».
La Journée internationale des Casques bleus des Nations Unies est célébrée chaque année le 29 mai pour célébrer la contribution du personnel en uniforme et du personnel civil servant dans les opérations sur le terrain.
Protéger les plus vulnérables
Le Secrétaire général a déclaré qu’il était fier du travail des Casques bleus de l’ONU dans le contexte des «défis croissants» auxquels ils sont confrontés, tels que l’augmentation des tensions politiques, la détérioration des situations de sécurité, les menaces d’attaques terroristes et la violence alimentée par la montée de la désinformation et de la mésinformation.
«Ils travaillent sans relâche dans les conditions les plus difficiles», a-t-il déclaré. «Ils s’adaptent à l’évolution rapide des situations sur le terrain. Et ils innovent constamment pour protéger les plus vulnérables – tout en représentant notre communauté mondiale diverse. Ils font avancer la plus grande mission de toutes – la paix».
Payer le prix fort
Cependant, il a noté que tragiquement, parfois, les Casques bleus ne rentrent pas chez eux, prenant pour exemple la mort du capitaine Abdelrazakh Hamit Bahar, du Tchad, qui a reçu, à titre posthume, la plus haute distinction des forces de maintien de la paix des Nations Unies.
Le capitaine Abdelrazakh, 34 ans, est mort dans une contre-attaque audacieuse contre des terroristes armés dans le nord-est du Mali en avril 2021.
Sa famille a reçu la médaille Capitaine Mbaye Diagne pour courage exceptionnel, nommée en l’honneur d’un soldat de la paix sénégalais qui a sauvé des centaines de vies alors qu’il servait au sein de l’ONU au Rwanda en 1994, avant d’être tué au combat.
«S’il vous plaît, sachez que votre fils et votre frère bien-aimés resteront toujours dans les mémoires. Il est une source d’inspiration pour la famille des Nations Unies, chez lui au Tchad et dans le monde entier», a déclaré M. Guterres.
Gratitude et félicitations
Le Secrétaire général a également exprimé sa gratitude au gouvernement tchadien pour sa contribution à la Mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA). Le pays a payé un lourd tribut, a-t-il dit, notant que 74 de ses soldats de la paix avaient donné leur vie au fil des ans.
Le chef de l’ONU a également décerné une lettre de recommandation au lieutenant-colonel Chahata Ali Mahamat, qui s’est tenu aux côtés du capitaine Abdelrazakh et a aidé à évacuer 16 collègues blessés.
Des lettres de recommandation ont également été décernées à deux autres Casques bleus : le sergent Cristofer Jose Citan Ramos, du Guatemala, Casque bleu au sein de la MONUSCO, la Mission de l’ONU en République démocratique du Congo, et le capitaine Mohammad Mahatab Uddin, du Bangladesh, Casque bleu au sein de la Mission de l’ONU au Soudan du Sud (MINUSS).
Une défenseure de l’égalité des sexes honorée
Le major Winnet Zharare, du Zimbabwe, a également reçu le prix de défenseur militaire de l’égalité des sexes de l’année.
L’ancienne observatrice militaire, qui a terminé sa mission à la MINUSS, était une ardente championne de l’égalité des sexes et de la reconnaissance des femmes en tant que décideurs et leaders.
Le major Zharare a appelé à la parité dans ses propres rangs, ainsi qu’entre les forces militaires locales et les communautés d’accueil, a déclaré le chef de l’ONU.
«Au Soudan du Sud, sa diligence et ses talents de diplomate ont rapidement gagné la confiance des commandants militaires locaux qui lui ont demandé conseil sur les droits et la protection des femmes. Son approche a aidé la MINUSS à renforcer les liens avec les communautés locales et à remplir son mandat», a-t-il souligné.
M. Guterres a profité de l’occasion pour souligner à quel point les femmes Casques bleus font une profonde différence. Non seulement elles aident l’ONU à faire son travail de manière plus inclusive et efficace, mais elles sauvent et changent également des vies.
«C’est pourquoi nous nous efforçons constamment d’augmenter le nombre de femmes dans les opérations de paix – qu’elles soient militaires, policières ou civiles – et d’atteindre la parité hommes-femmes partout», a déclaré le chef de l’ONU. … suite de l’article sur Autre presse
Le Secrétaire général António Guterres a commencé la commémoration en déposant une gerbe au Mémorial des Casques bleus au siège de l’ONU, en hommage aux plus de 4.200 soldats de la paix qui ont sacrifié leur vie au cours des sept dernières décennies.
«A jamais dans nos coeurs»
Il a également honoré les 117 Casques bleus décédés l’année dernière. «Nos collègues décédés venaient de 42 pays différents et d’horizons divers. Mais ils étaient unis par une cause commune: la paix», a-t-il déclaré. «Je présente mes plus sincères condoléances à leurs familles. Ils resteront à jamais dans nos cœurs».
La Journée internationale des Casques bleus des Nations Unies est célébrée chaque année le 29 mai pour célébrer la contribution du personnel en uniforme et du personnel civil servant dans les opérations sur le terrain.
Protéger les plus vulnérables
Le Secrétaire général a déclaré qu’il était fier du travail des Casques bleus de l’ONU dans le contexte des «défis croissants» auxquels ils sont confrontés, tels que l’augmentation des tensions politiques, la détérioration des situations de sécurité, les menaces d’attaques terroristes et la violence alimentée par la montée de la désinformation et de la mésinformation.
«Ils travaillent sans relâche dans les conditions les plus difficiles», a-t-il déclaré. «Ils s’adaptent à l’évolution rapide des situations sur le terrain. Et ils innovent constamment pour protéger les plus vulnérables – tout en représentant notre communauté mondiale diverse. Ils font avancer la plus grande mission de toutes – la paix».
Payer le prix fort
Cependant, il a noté que tragiquement, parfois, les Casques bleus ne rentrent pas chez eux, prenant pour exemple la mort du capitaine Abdelrazakh Hamit Bahar, du Tchad, qui a reçu, à titre posthume, la plus haute distinction des forces de maintien de la paix des Nations Unies.
Le capitaine Abdelrazakh, 34 ans, est mort dans une contre-attaque audacieuse contre des terroristes armés dans le nord-est du Mali en avril 2021.
Sa famille a reçu la médaille Capitaine Mbaye Diagne pour courage exceptionnel, nommée en l’honneur d’un soldat de la paix sénégalais qui a sauvé des centaines de vies alors qu’il servait au sein de l’ONU au Rwanda en 1994, avant d’être tué au combat.
«S’il vous plaît, sachez que votre fils et votre frère bien-aimés resteront toujours dans les mémoires. Il est une source d’inspiration pour la famille des Nations Unies, chez lui au Tchad et dans le monde entier», a déclaré M. Guterres.
Gratitude et félicitations
Le Secrétaire général a également exprimé sa gratitude au gouvernement tchadien pour sa contribution à la Mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA). Le pays a payé un lourd tribut, a-t-il dit, notant que 74 de ses soldats de la paix avaient donné leur vie au fil des ans.
Le chef de l’ONU a également décerné une lettre de recommandation au lieutenant-colonel Chahata Ali Mahamat, qui s’est tenu aux côtés du capitaine Abdelrazakh et a aidé à évacuer 16 collègues blessés.
Des lettres de recommandation ont également été décernées à deux autres Casques bleus : le sergent Cristofer Jose Citan Ramos, du Guatemala, Casque bleu au sein de la MONUSCO, la Mission de l’ONU en République démocratique du Congo, et le capitaine Mohammad Mahatab Uddin, du Bangladesh, Casque bleu au sein de la Mission de l’ONU au Soudan du Sud (MINUSS).
Une défenseure de l’égalité des sexes honorée
Le major Winnet Zharare, du Zimbabwe, a également reçu le prix de défenseur militaire de l’égalité des sexes de l’année.
L’ancienne observatrice militaire, qui a terminé sa mission à la MINUSS, était une ardente championne de l’égalité des sexes et de la reconnaissance des femmes en tant que décideurs et leaders.
Le major Zharare a appelé à la parité dans ses propres rangs, ainsi qu’entre les forces militaires locales et les communautés d’accueil, a déclaré le chef de l’ONU.
«Au Soudan du Sud, sa diligence et ses talents de diplomate ont rapidement gagné la confiance des commandants militaires locaux qui lui ont demandé conseil sur les droits et la protection des femmes. Son approche a aidé la MINUSS à renforcer les liens avec les communautés locales et à remplir son mandat», a-t-il souligné.
M. Guterres a profité de l’occasion pour souligner à quel point les femmes Casques bleus font une profonde différence. Non seulement elles aident l’ONU à faire son travail de manière plus inclusive et efficace, mais elles sauvent et changent également des vies.
«C’est pourquoi nous nous efforçons constamment d’augmenter le nombre de femmes dans les opérations de paix – qu’elles soient militaires, policières ou civiles – et d’atteindre la parité hommes-femmes partout», a déclaré le chef de l’ONU. … suite de l’article sur Autre presse