La semaine dernière, le Mali a demandé au Conseil de sécurité de l’ONU une réunion d’urgence pour faire cesser ce qu’il présente comme « les actes d’agression » de la France sous forme de violations de sa souveraineté, de soutien apporté selon lui aux groupes jihadistes et d’espionnage. Les Nations unies n’ont toujours pas répondu à la demande des autorités maliennes.
C’est pourquoi Aïssata Tall Sall, la cheffe de la diplomatie sénégalaise a déclaré que « le président Macky Sall, président en exercice de l’Union africaine va continuer de jouer le rôle de médiation auprès du colonel Assimi Goïta, mais également auprès du président Emmanuel Macron, pour qu’une solution qui convienne à l’ensemble des parties soit trouvée et que cette affaire ne soit pas exposée au Conseil de sécurité. »
Aïssata Tall Sall assure que le président Macky Sall, « dans la mesure de ses possibilités, fera tout ce qui est nécessaire pour que cette affaire s’arrête là, et n’évolue outre-mesure. »
Quelles sont les chances de succès de cette médiation ?
Eric Topona a posé la question à Benoît Ngom, Président de l’Académie diplomatique africaine (ADA). (dw.com)