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Pratique homosexuelle au centre d’instruction de Ségou : La hiérarchie alertée sur le cas d’un « groupe de lesbiennes »

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Un poste au centre d’instruction de la commune de base de Ségou (une des régions du Mali), la nommée MD, Caporale de l’Armée de Terre, non moins encadreur et sa horde se livrent à des faits purement homosexuels. Sur la base d’une notification adressée à la hiérarchie, la présumée responsable et ses acolytes sont reprochées d’avoir porté « atteinte à l’éthique et à la déontologie militaire », voire « à l’intimité, à l’honneur et à la dignité des recrues ».

Les comportements de salissure ont fait l’objet de dénonciation par l’une des responsables sur place au cœur du centre d’instruction de la commune de base de Ségou. Le fait clairement tributaire de l’homosexualité a été porté à la connaissance de la Direction du centre d’instruction de Ségou. Via la notification, il ressort que la nommée MD dont nous tairons le nom et ses soutiens s’adonnent à des faits désobligeants. Lesquels restent désormais qualifiés « d’atteinte à l’éthique et à la déontologie militaire », voire « à l’intimité, à l’honneur et à la dignité des recrues » se trouvant dans le centre d’instruction de la quatrième région du pays. « Depuis un certain temps, il a été constaté au centre d’instruction du camp militaire Cheickou Amadou Tall que la caporale MD de l’Armée de Terre, encadreur du centre d’instruction de Ségou du contingent 2021-2022, s’adonne à des pratiques portant atteinte à l’éthique et à la déontologie militaire, à l’intimité, à l’honneur et à la dignité des recrues », apprend-on de la notification datant du 16 août 2022.En effet, poursuit-on, la caporale en sa qualité d’encadreur invite, selon le document, les recrues féminines dans les toilettes. Elle ne les invite pas pour une éventuelle correction en cas d’erreurs, d’indisciplines ou de fautes nécessitant une punition.

Mais la puissante dame encadreur convoque ses inférieures pour des fins personnelles et « impudiques ». C’est-à-dire, des faits simplement qualifiés d’homosexualité. En tout état de cause, la notification dont nous disposons une copie dénonce ceci : « La caporale, en sa qualité d’encadreur invite les recrues féminines dans les toilettes afin d’épiler les poils de leurs parties intimes et les conduire dans son propre dortoir pour introduire de la glace dans leur sexe », mentionne-t-on dans la notification adressée à la hiérarchie. L’encadreur se serait livré à ce comportement uniquement pour la satisfaction de son besoin libidinal, suivant la même source. « C’est une pratique qui constitue, pour elle, de satisfaire sa libido », ajoute-t-on. Ce n’est pas tout, l’éminent encadreur MD oblige certaines recrues à embrasser les dames qui seraient du même avis qu’elle dans son complot. La source dénonciatrice confie que la caporale « initie ou influence certaines recrues à embrasser son groupe de lesbiennes ». Pour des fins de vérifications, deux soldats de 2ème classe ; D. Keïta et D. N’Diaye, toutes de la 6ème compagnie, ont été citées comme témoins dans le dossier. Pour faire taire les recrues victimes de la situation, la caporale MD « leur menace de garder le silence, sous peine des sanctions personnelles sévères qui leur seront infligées par elle-même », en tant qu’encadreur, indique-t-on dans le document.

Aussi, il ressort que la suspectée responsable est également citée dans plusieurs cas d’abus de confiance. Elle a l’habitude d’utiliser, à ses propres fins, des sommes d’argent que les recrues lui auraient confiées. MD a été, une fois, interpellée par son supérieur hiérarchique à la suite de nombreuses plaintes venant des recrues, selon le document. Pour alors mettre un terme à ces comportements, la responsable (dont nous tairons le nom) auteure de la notification estime qu’il « serait souhaitable de reverser la caporale MD dans son unité d’origine afin de sauvegarder l’image du personnel d’encadrement, et surtout l’honneur et la dignité de la corporation » militaire.

Est-elle réellement responsable de tout ce qui lui est reprochée ? Nous ne saurons, pour l’instant, ni infirmer ou confirmer ces faits qu’elle aurait posés. Mais, peut-on le dire, la présente notification taxe la dame encadreur d’être auteure des faits assez gravissimes, surtout qu’il s’agit de l’homosexualité dans l’enceinte d’un centre d’instruction de nos braves combattants. (Le Pays)

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