Depuis 2017, une Journée internationale du Souvenir en Hommage aux victimes du terrorisme est célébrée au Burkina Faso le 21 août de chaque année. Mais cette année, exceptionnellement, ladite cérémonie s’est tenue le 1er septembre en présence du Président de la Transition, Paul-Henri Damiba, et des parents des victimes.
Les difficultés que traversent les parents des victimes sont sues de tous. Ce sont entre autres l’assistance psycho-médicale des blessés, la lourdeur administrative concernant la prise en charge des ayants droit des victimes, la non prise en compte des épouses des victimes vivant en concubinage et le besoin de recadrage de la gestion de l’indemnisation allouée aux soldats tombés au front.
Le ministre de la Justice et des Droits humains, Bathelemy Kéré et le président de la Transition Paul-Henri Damiba ont rassuré veuves et orphelins. Ils ont promis que « des actions sont menées pour protéger les droits des personnes affectées par le terrorisme ».
Narcis’Kouassi
