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Tchad : un gouvernement d’union nationale dans « les tous prochains jours »

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Mahamat Idriss Déby Itno a annoncé lundi 10 octobre, lors de son investiture comme président de la transition, la formation prochaine d’un gouvernement d’union nationale.

Le Dialogue national inclusif et souverain (DNIS), qui s’était ouvert le 20 août, après de multiples reports, et qui s’est achevé samedi 8 octobre à N’Djamena, a prolongé de deux ans la transition vers des élections « libres et démocratiques ». Il a aussi entériné la possibilité pour Mahamat Idriss Déby Itno de s’y présenter.

« Deuxième phase »

Lors de cette « deuxième phase », le futur gouvernement, dont la composition doit être annoncée prochainement, « s’emploiera corps et âme pour que la volonté du peuple tchadien ne souffre d’aucune entorse », a déclaré Mahamat Idriss Déby Itno, ajoutant que « des élections seront organisées dans la transparence et la sérénité pour permettre aux Tchadiennes et Tchadiens de mettre un terme à la transition et assurer le retour à l’ordre constitutionnel ».

En attendant, la présidence tchadienne a annoncé, ce lundi 10 octobre, la nomination de Gali Ngothe Gatta au poste de secrétaire général, avec rang de ministre d’État. Ancien conseiller d’Hissène Habré devenu opposant sous la présidence d’Idriss Déby Itno, c’est lui qui avait été choisi pour piloter le dialogue.

Cette deuxième investiture en tant que président de la transition s’est déroulée en présence du chef de l’État nigérian, Muhammadu Buhari, et de plusieurs ministres d’Afrique de l’Ouest et centrale (Niger, Centrafrique, RDC), mais aussi des ambassadeurs de France et de l’Union européenne.

Le jeune général de 38 ans avait déjà été proclamé par l’armée président de la République, à la tête d’un Conseil militaire de transition (CMT, désormais dissout) de 15 généraux, le 20 avril 2021, jour de l’annonce de la mort de son père Idriss Déby Itno, tué au front contre des rebelles. (Jeune Afrique/Afp)

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