Deux candidats postulent pour le poste présidentiel dirigé depuis plusieurs années par le président Teodoro Obiang Nguema.
Deux candidats affronteront le 20 novembre en Guinée équatoriale le président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, qui brigue un 6ème mandat après plus de 43 ans à la tête de ce petit pays d’Afrique centrale a annoncé samedi la télévision d’Etat.
Le PDGE détient 99 des 100 sièges à l’Assemblée nationale sortante et la totalité des 55 sièges du Sénat.
Depuis plusieurs semaines, les forces de l’ordre mènent une impitoyable campagne d’arrestations et d’emprisonnements d’opposants au motif, selon le régime, qu’elles ont déjoué un « complot » de l’opposition (dont les cadres vivent majoritairement en exil) qui prévoyait des « attentats » contre « les stations d’essence, des ambassades occidentales et les domiciles de ministres ».
M. Esono Ondo se présente pour la première fois, M. Monsuy Asumu pour la troisième. Il avait été candidat – un « faire-valoir » du chef de l’Etat selon l’opposition – en 2002, 2009 et 2016, ne récoltant que des miettes.
Après l’arrestation violente de plus de 150 militants du parti interdit Citoyens pour l’Innovation (CI), dont son chef Gabriel Nse Obiang Obono, d’activistes des droits humains comme Anacleto Micha Ndong Nlang, et d’un rappeur critique du pouvoir et très populaire, Leoncio Prisco Eko Mba, alias Adjoguening, le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC), basé au Cameroun, a dénoncé dans un communiqué « une vague de répression destinée à faire taire la population (…) à l’approche des élections ». (Africanews.fr)