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Thérèse Kishila « Faya Tess » : une des ambassadrices crédibles de la Rumba congolaise

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La musique congolaise moderne à travers sa Rumba est reconnue aujourd’hui comme une identité culturelle de tout un peuple, dans la mesure où elle travers le temps et les âges en Afrique et dans le monde.

Grâce à ses œuvres que l’artiste chanteuse, Thérèse KishilaNgoyi, alias Faya Tess, se fait connaitre, en sa qualité de l’une des ambassadrices crédibles de la Rumba sur la scène africaine et internationale. Elle a décidé de continuer à faire de la rumba, un levier de développement culturel et d’inspiration de la culture congolaise partout dans le monde.

En marge de la célébration du mois des droits des femmes, célébrée 8 mars de chaque année, notre réflexion a été orientée vers cette voix douce de la musique congolais à travers son répertoire très riche et varié de la chanson dont l’artiste n’a eu qu’une seule mission, celle d’offrir une ambiance éclectique à ses nombreux admirateurs de la bonne musique.

Ceux qui ont eu la primeur de savourer la sauce musicale de Faya Tess témoignent que sa chanson ‘‘Rumba Thérapie’’, est une chanson d’anthologie musicale d’une valeur ajoutée dont la force du message se trouve dans le mélange de différents sons arrangés riche en mélodies et rythmes.

Selon ses nombreux mélomanes, cette œuvre artistique a été travaillée dans un esprit ouvert, engagé et métissage sur lequel sa génitrice a donné encore les meilleurs d’elle pour plaire à ses fans, amoureux de la bonne musique.

Faya Tess est devenue, jusqu’à preuve du contraire, l’unique ambassadrice de la musique congolaise, qui défend valablement la rumba aujourd’hui, sur la scène internationale. Elle est non seulement présente, mais surtout elle affronte des grandes salles du monde au moment où beaucoup d’autres congolaises n’arrivent plus, faute de créativités.Créer la différence et prouver une fois de plus son titre de l’Ambassadrice authentique de la Rumba constitue son cheval de bataille.

Faya Tess et les merveilles du passé

Grâce au soutien de Me Vincent Gomez, Grand homme de culture en Afrique et mécène, « Thérèse KishilaNgoyi a réussi à développer ce concept dont l’objet consiste à immortaliser les légendes de la musique congolaise moderne qu’elle-même a qualifié « Temps de classiques», qui se définit par une compilation musicale dans laquelle elle reprend les meilleures chansons qui ont été travaillées et léguées sous forme d’un héritage par les ancêtres de la rumba ».

Artistiquement, le concept bénéficie également de l’apport inestimable et de l’expérience de l’infatigable chanteur CantaNiboma, une de meilleures voix de la musique africaine et de Caïn Madoka, un monstre de la guitare.

Issue de l’école du Seigneur Ley, la chanteuse s’est livrée à un exercice difficile mais très honorable parce qu’il était question de rendre hommage à ces illustres auteur-compositeurs de tous les temps comme TabuLey, Franco Luambo, Vicky Longomba, Nico Kassanda, DrandKalleainsi que les Bantou de la Capitale, des icônes de la rumba dont les œuvres ont été vénérées dans une autre dimension artistique.

Ces monuments ont marqué et tracé une ligne inévitable grâce à leurs mélopées enchanteresses, riches en thématique et à leurs mélodies originales.

« Toutes ces légendes, faut-il noter, sont honorées grâce à Vincent Gomez, qui revalorise la culture. Ce mécène incontournable ne cesse de soutenir ce projet à travers la voix emblématique de la Sirène de la rumba. Par ailleurs, Faya Tess continue également à travailler, pendant ce temps, pour ses propres albums qui connaîtront la participation des autres artistes », a indiqué André Tetu l’un de mécènes congolais.

Thérèse Kitshila est le Porte-étendard de la Rumba

On retiendra que Thérèse KitshilaNgoyi est un auteur-compositeur et interprète de talent, que la musique congolaise a connu parmi les femmes artistes. L’amour n’est pas seulement le thème qu’elle exploite dans ses chansons. Faya Tess est aussi intéressée et interpellée par tout ce qui touche l’être humain. Ingénieur de formation, la chanteuse arrive à mettre en pratique certaines connaissances scientifiques dans sa musique. « Camarade ô ! » est le meilleur tube référence qui a été adopté et confirmé cette ancienne de l’Athénée de la Gombe, au milieu des étudiants et écoliers Zaïrois de l’époque.

Elle est également très sensible aux injustices et aux violations de droits humains. Lorsqu’on fait allusion à la chanson « Selimo», dans laquelle l’artiste dénonce avec véhémence des mariages arrangés ou forcés par les parents. D’après plusieurs observateurs, « cette mélopée lui a apporté une autre considération de la société, celle d’une femme rebelle ».

Native de la République Démocratique du Congo, Faya Tess a renoncé aux études devant la sanctionner au diplôme d’ingénieur pourrejoindre l’un des deux grands courants de la rumba Congolaise, à savoir l’Afrisa international du seigneur TabuLey en 1986. Élément d’espoir de cet ensemble, elle devient très rapidement tête d’affiche avec le seigneur TabuLey. Ensemble, ils vont faire les beaux temps du groupe.

Dès 1986 elle s’impose comme l’élément incontournable du groupe. Elle excelle dans la danse et au chant. Ainsi, pendant une dizaine d’années elle aligne différents albums.Elle a apporté du bonheur jusqu’à faire oublier la phénoménale Mbilia Bel, dans les mémoires des fanatiques, à l’époque.

Après une longue carrière aux côtés de Rochereau, elle maintient encore dans sa carrière solo sa voix douce, caractérisée par une mélancolie attrayante, pour séduire les mélomanes. Son timbre exceptionnel enflamme des cœurs.

Après une dizaine d’années au sein d’Afrisa, elle se lance dans une carrière solo avec son album Keba en 2000 qui signifie « faites attention j’arrive ». Cet album est un mélange de différents styles qu’elle a maîtrisés tout au long de son parcours.

C’est avec cet Album Keba qu’elle a reçu le prix de la meilleure chanteuse d’Afrique centrale. Seule chef de son destin, elle s’entoure quand le besoin se fait sentir de différents artistes de renommé international.

la République démocratique du Congo a vu naître, sur son sol, l’une des meilleures étoiles de la rumba congolaise. Celle qui sera baptisée plus tard Faya Tess, la Sirène d’eau douce, de son de vrai nom Thérèse KitshilaNgoyi. Engagée dans l’art d’Orphée à l’âge de 20 ans, cette chanteuse congolaise se fait remarquer dans l’arène musicale vers les années 90 dans l’orchestre Afrisa International où elle a joué un rôle prépondérant aux côtés du Seigneur TabuLey, après le départ de Mbilia Bel.

En cette année 2016, Faya Tess célèbre ses 50 ans de vie sur terre. Loin de sa ville natale, Kinshasa, la cantatrice aux apparences calmes remercie sincèrement tous ses fanatiques pour les mots de tendresse lui adressés à l’occasion de son anniversaire.

Très excellente au chant et à la danse,Véritable héritière de la Rumba, la diva, continue à faire preuve de l’excellence, en profitant de la richesse musicale qui lui a été léguée par les ancêtres de la rumba.

D’après son manager André Tetu, « Faya Tess va continuer à offrir aux amoureux de la musique une sauce inédite qui s’inscrit toujours dans le cadre du projet «Temps de classiques». Les adulateurs de la vraie rumba vont également continuer à se régaler avec de différentsbest-seller ».

Il y aura des bons titres pour réveiller les esprits des mélomanes en hommage et respect aux illustres auteurs-compositeurs de la musique congolaise. Toutes ces belles mélopées parlant d’histoire des femmes seront mijotées et reprises avec la voix et le style de celle que les fanatiques appellent affectueusement la Sirène d’eau douce.

Evidemment, Faya Tess a une capacité d’adaptation phénoménale. Elle est l’une des rares chanteuses congolaises qui savent mieux interpréter les chansons de leurs collègues. Depuis un certain temps, l’artiste s’est résolument engagée à honorer quelques grands de la Rumba congolaise. (Acp)

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