Dans sa publication du 12 avril 2023, la Banque mondiale fait état de ce que « plus de 12 millions de personnes en Afrique de l’Ouest et du Centre sont exposées » à une insécurité alimentaire et que 29 millions d’autres dépendent en ce moment de l’aide alimentaire.
L’institution financière de Bretton Woods explique cette situation par un manque d’accès à la nourriture, une ressource de plus en plus rare pour les populations les plus vulnérables.
La fragilité, les conflits, les hauts niveaux de pauvreté, l’accélération du changement climatique, la faible productivité agricole et les dégradations environnementales constituent autant de facteurs qui accentuent la forte incidence de la malnutrition.
Pour la Banque mondiale, presque tous les pays sont concernés par cette situation de précarité. En mars dernier, l’Organisation des Nations unies (ONU) évoquait déjà dans un rapport une insécurité alimentaire et une malnutrition à leur niveau le plus élevé en dix ans en Afrique centrale et de l’Ouest d’ici juin 2023.
« Pour la première fois au Sahel, 45 000 personnes connaîtront des niveaux de faim catastrophiques dont 42000 au Burkina Faso et 2 500 au Mali », souligne l’analyse de la sécurité alimentaire du Cadre harmonisé de mars 2023. L’ONU explique cette situation par « les effets combinés des conflits, des chocs climatiques, du Covid-19 et des prix élevés des denrées alimentaires qui continuent d’aggraver la faim et la malnutrition » en Afrique centrale et de l’Ouest.
Dans ce rapport, l’ONU indique affirme que le nombre de personnes n’ayant pas un accès régulier à des aliments sains et nutritifs devrait atteindre 48 millions au cours de la période de juin à août 2023. « L’aggravation de la situation de la sécurité alimentaire et de la nutrition en Afrique. (Cameroon Tribune)
