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Le Burkina Faso nourrit l’espoir que la ZLECAf fera de l’Afrique une puissance mondiale (ministre)

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A l’occasion de la célébration de la Journée de l’Afrique par le Groupe des Chefs des Missions Diplomatiques et Consulaires africaines accrédités au Burkina Faso, la ministre des Affaires Etrangères Olivia Rouamba a affirmé vendredi soir à Ouagadougou, que le Burkina Faso nourrrit l’espoir que la ZLECAf fera de l’Afrique une puissance mondiale.

« Le Burkina Faso nourrit l’espoir que la ZLECAf fera de l’Afrique une puissance mondiale tel que décliné par l’agenda 2063 », a déclaré le vendredi 19 mai 2023 dans la soirée, la ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Régionale et des Burkinabè de l’Extérieur Olivia Rouamba.

Mme Rouamba s’exprimait dans les locaux de l’Ambassade du Royaume du Maroc à Ouagadougou à l’occasion de la célébration de la Journée de l’Afrique par le Groupe des Chefs des Missions Diplomatiques et Consulaires africaines accrédités au Burkina Faso.

Cette célébration coïncide cette année avec la commémoration du 60è anniversaire de l’Union africaine (UA) sous le thème « L’accélération de la mise en œuvre de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (la ZLECAf) ».

Pour la ministre Rouamba, le choix du thème est pertinent car à travers la ZLECAf, l’Union africaine offre l’opportunité, de « créér un vaste marché commun pour toute l’Afrique par la suppression des barrières tarifaires et non tarifaires ».

« Nous n’avons d’autres choix que de nous donner les moyens pour y parvenir car la ZLECAf, c’est 1,3 milliard de consommateurs avec un produit intérieur brut combiné d’environ 2500 milliards de dollars », a-t-elle affirmé.

Elle a indiqué que « le Burkina Faso pour sa part, poursuit le processus d’opérationnalisation de la ZLECAf à travers l’adoption d’une stratégie nationale, l’adoption et l’internalisation des textes y relatifs et sa participation aux différentes rencontres ».

Cependant, selon la ministre des Affaires Etrangères, les nombreux acquis engrangés par l’Afrique et dont nous sommes fiers, ne doivent pas faire occulter au continent, les entraves à son émergence .

Mme Olivia Rouamba a déploré que 60 ans après la création de l’UA, l’Afrique soit encore miné par « les divisions internes, les ingérences, les difficultés dans la gestion des différentes crises, l’insuffisance des ressources financières, les crises multidimensionnelles et le manque de solidarité ».

« Nous devons nous engager et travailler à prendre notre destin en main en tenant compte des aspirations profondes des populations africaines et de sa jeunesse en particulier qui de plus en plus, manifeste sa soif d’une Afrique indépendante et souveraine », a-t-elle recommandé.

De l’avis de la chef de la diplomatie burkinabè, « l’esprit de solidarité et d’unité doivent toujours guider nos actions et nos décisions. L’Afrique que nous voulons, depend de chacun et de nous tous autant que nous sommes ».

La ministre Olivia Rouamba a souligné « que les crises que nous vivons ne sont pas insurmontables si tant est que nous y apportions des solutions endogènes et concertées ».

Elle a donc invité les africains à « regarder dans la même direction pour l’intérêt de notre cher continent qui regorge de tous les atouts pour bien se hisser et davantage rayonner ».

Au nom du Groupe des Chefs des Missions Diplomatiques et Consulaires Africaines accrédités au Burkina Faso, le Doyen et Ambassadeur du Royaume du Maroc Youssef Slaoui, a déclaré que « chaque année la Journée de l’Afrique est l’occasion pour le Groupe d’organiser une réception de circonstance à caractère culturelle et gastronomique pour davantage d’interaction et de cohésion ».

Cela en vue de rendre « hommage aux précurseurs du panafricanisme et aux pères-fondateurs » qui ont signé la Charte fondatrice de l’OUA, devenue Union Africaine.

Youssef Slaoui a soutenu que « la Journée de l’Afrique est une célébration annuelle des réalisations et du potentiel de l’Afrique et un moment de réflexion sur l’avenir de notre Continent, sa place sur l’échiquier international ».

« A cet égard, nous demeurons confiants que la Présidence en exercice assurée par l’Union des Comores continuera d’œuvrer pour une Afrique intégrée, prospère, et représentant une force dynamique sur la scène mondiale », a-t-il affirmé.

Il a relevé que « de nombreux acquis ont été réalisés sur la voie de l’unité, du progrès économique et social ainsi que de l’engagement ferme en faveur d’une coopération interafricaine solidaire ».

L’Ambassadeur du Royaume du Maroc au Burkina Faso a aussi profité de l’occasion pour « formuler le vœu pour que toutes les capacités d’adaptation et de résilience soient mobilisées pour qu’ensemble l’on puisse mieux affronter les obstacles auxquels notre Continent fait face ».

L’organisation de l’Unité africaine (OUA) a été créé le 25 mai 1963 à Addis Abéba, la capitale de l’Ethiopie par les pères fondateurs de l’Afrique. Elle a été transformé en 2002 en Union africaine (UA) et la ZLECAf a été lancé en 2019. (Agence d’information du Burkina)

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