Accueil A LA UNE Sénégal : Menacé d’inéligibilité, Ousmane Sonko annonce son retour à Dakar

Sénégal : Menacé d’inéligibilité, Ousmane Sonko annonce son retour à Dakar

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Alors que le verdict de son procès pour viols devrait être prononcé le 1er juin, l’opposant sénégalais lance un appel à « une caravane de la liberté » qui devra s’élancer de Zinguinchor pour rallier la capitale.

L’opposant sénégalais Ousmane Sonko, candidat déclaré à la présidentielle de 2024 et menacé d’inéligibilité, a lancé un nouveau défi à risque au pouvoir en annonçant son prochain retour à Dakar à la tête d’un convoi populaire à travers le pays.

« Je vous donne rendez-vous à Dakar, soit [le président] Macky Sall recule, soit on lui fera face pour en finir », a-t-il lancé à ses partisans qui s’étaient massés devant sa maison de Ziguinchor en apprenant qu’il allait prendre la parole au lendemain de son procès pour viols, tenu en son absence.

« Caravane de la liberté »

« Le combat final, ça se passera où ? Ça se passera à Dakar !, a-t-il proclamé. Si vous êtes 2 000, que 1 500 rallient Dakar pour continuer le combat. » Ousmane Sonko a affirmé son intention de rentrer par la route et de transformer ces quelque 500 kilomètres de trajet en « caravane de la liberté ». Puis il a paradé ceint du drapeau sénégalais au milieu de ses sympathisants exaltés.

Il a précisé plus tard sur les réseaux sociaux qu’il comptait se mettre en route ce jeudi 25 mai, et a appelé les Sénégalais à converger vers Dakar.

C’est un nouvel acte de défiance à l’encontre des autorités de la part du président du parti Pastef-les Patriotes, troisième de la présidentielle en 2019, personnalité clivante mais populaire chez une partie de la jeunesse.

Garde étroite et menaçante

Ce mardi, Ousmane Sonko a brillé par son absence à son procès pour viols, disant craindre pour sa sécurité et remettant en cause l’impartialité de la justice. Il a toujours réfuté les accusations portées contre lui et dénoncé un complot destiné à l’écarter de la présidentielle. L’opposant risque son éligibilité, déjà compromise par une condamnation à six mois avec sursis pour diffamation contre un ministre.

Il a précisé plus tard sur les réseaux sociaux qu’il comptait se mettre en route ce jeudi 25 mai, et a appelé les Sénégalais à converger vers Dakar.

C’est un nouvel acte de défiance à l’encontre des autorités de la part du président du parti Pastef-les Patriotes, troisième de la présidentielle en 2019, personnalité clivante mais populaire chez une partie de la jeunesse.

Garde étroite et menaçante

Ce mardi, Ousmane Sonko a brillé par son absence à son procès pour viols, disant craindre pour sa sécurité et remettant en cause l’impartialité de la justice. Il a toujours réfuté les accusations portées contre lui et dénoncé un complot destiné à l’écarter de la présidentielle. L’opposant risque son éligibilité, déjà compromise par une condamnation à six mois avec sursis pour diffamation contre un ministre. (Jeune Afrique/Afp)

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