Rien n’est encore officiel. Mais cette date aurait été validée par le gouvernement.
Très attendue par les acteurs de la scène politique, la date du scrutin présidentielle au Gabon aurait été fixée au 2 septembre 2023. Soit une semaine après la limite normalement prévue par la Constitution, selon Jeune Afrique.
La date aurait été validée par le gouvernement du Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze.
Plusieurs personnalités politiques, mais également des membres de la société civile, ont déjà annoncé officiellement leur candidature.
Si cette date est confirmée, elle serait conforme aux dispositions de l’article 11 de la Constitution qui précise que « l’élection du Président de la République a lieu un mois au moins, et deux mois au plus, avant l’expiration du mandat du Président en exercice ».
A plus de deux mois et demi du possible scrutin électoral, le pays, qui compte 2,5 millions d’habitants, a déjà enregistré plus d’une vingtaine de candidatures.
Reste que le challenger essentiel, l’actuel Président de la République, Ali Bongo Ondimba, entretient le flou quant à sa participation.
Le 23 mars dernier, les députés de l’Assemblée gabonaise avait voté à 113 voix, sur un total de 122, la future réforme constitutionnelle. Le texte instaure plusieurs nouveautés, dont le scrutin à un tour pour toutes les élections, la non-limitation des mandats ou encore une réduction de la durée des mandats présidentiel et locaux de sept à cinq ans.
Ces mesures étaient issues d’une concertation politique menée à Libreville entre le président Ali Bongo Ondimba et l’opposition dans « une atmosphère conviviale ».
En 2016, la réélection d’Ali Bongo Ondimba, 64 ans, dont treize au pouvoir, avait été controversée.
L’opposition avait rejeté les résultats, annoncés après quatre jours d’attente.
D’après les chiffres officiels, le chef de l’État sortant l’emportait avec 49,80 % des voix, contre 48,23 % pour son adversaire, Jean Ping.
Des violences avaient alors éclaté entre forces de l’ordre et manifestants qui exprimaient leur mécontentement dans les rues de la capitale gabonaise. (Africanews)