Le Belarus serait à feu et à sang. Des manifestations dites spontanées jalonnent les nuits de Minsk. La police fait de son mieux pour gérer le désordre.
Comme d’habitude, l’Union européenne sanctionne à l’aveuglette des dirigeants d’un pays souverain sans se soucier des conséquences sur la vie quotidienne, au lieu de faire en sorte que le dialogue soit privilégié.
L’Union qui peine à s’unir sur un plan interne pour contrer la toute puissance de l’hégémonie américaine prétend régenter les projets de société de pays frontaliers de la Russie ou d’autres régions du monde.
Elle est pourtant incapable de s’opposer aux sanctions américaines, injustes, qui frappent ses propres sociétés.
Cette attitude médiévale semble faire l’affaire de la Russie qui regarde le chaos s’installer dans des pays qui lui tiennent tête ou se trouve en danger de disparition institutionnelle. Elle susciterait même certaines insurrections pour se présenter en défenseur ou s’emparer de territoire avec des prétextes historiques peu convaincants.
En Syrie, son double jeu prolonge le calvaire des civils. Elle a laissé les pauvres Ukrainiens se faire massacrer dans la crise du Maiden et le brasier de Marioupol. Sans oublier son apathie volontaire lors de l’assassinat de Mouammar Kadhafi.
Depuis que l’ivrogne du Kremlin a arraché le pouvoir au pantin Gorbatchev, la Russie a poursuivi une politique internationale basée sur le profit tiré du malheur des peuples qu’elle prétend préserver de l’injustice et de la guerre imposée. Medvedev a livré la Lybie à l’Otan. Poutine regarde les Palestiniens, les Afghans, les Yéménites et les Syriens se faire bombarder et détruits sous ses yeux. Ironie de l’histoire, Cuba continue de souffrir depuis plus d’un demi-siècle de la pire barbarie.
Que dire de la Libye et de l’Iran ?
Seuls les intérêts stratégiques ont de la valeur.
Aucune initiative concrète et déterminée n’est prise par le nouveau tsar pour apporter la paix dans les régions embrasées par des guerres sans fin à travers la planète. Pourtant, beaucoup de ces pays ont, au cours de histoire, scellé avec elle une alliance à toute épreuve.
Une soi-disant puissance impuissante, empêtrée dans des contradictions internes et incapable de peser sur la marche du monde.
C’est cela la nouvelle Russie.