(..) « En Bulgarie, quand on finissait les matchs d’Europa League, on prenait des perfusions, a-t-il ainsi raconté à La chaîne L’Equipe dans le documentaire « Destins brisés qui lui a été consacré. Juste après le match, j’enlevais mes crampons et je prenais les perfs, parce qu’on avait d’autres matchs qui arrivaient, deux ou trois jours après.» Et s’il n’a jamais su quel produit lui était injecté, le doute n’est guère permis de son propre aveu. « Quand j’ai signé en Allemagne, il y avait des produits dans mon corps qui n’étaient pas autorisés en Allemagne. En fait, quand je suis arrivé en Allemagne, j’étais dopé. J’avais des hormones, je ne sais pas… », a-t-il en effet expliqué.
« En même temps, quand on avait des matchs le week-end, à tous les coups, c’était moi au test antidopage. J’urinais dans le truc et apparemment, il n’y avait rien », a-t-il renchéri, osant alors une comparaison avec Zinedine Zidane au-dessus duquel planent des zones d’ombre compte-tenu de son passage à la Juventus Turin. « Zidane, il a bien pris de la créatine quand il est parti en Italie. En France, ce n’était pas autorisé. Il a pris de la masse musculaire, il s’est développé », a-t-il ajouté.
Et à ses yeux, la Bulgarie n’est pas un cas à part. « En Allemagne, j’avais une petite boîte, explique l’ancien attaquant. Il y avait mon numéro dessus, le 11. J’avais environ dix pilules à prendre, après les entrainements. Je ne savais même pas ce que c’était. Il y avait des pilules énormes, ça restait coincé. Et si tu ne les prenais pas, tu avais une amende, en plus, en Allemagne, a-t-il ainsi poursuivi. Ça ne fait pas rêver mais c’est la vérité. C’est comme ça. On voit le foot à la télé. Mais quand vous êtes à l’intérieur, c’est un milieu qui est compliqué. » (sports.fr)