lundi, avril 29, 2024
AccueilEDITOLE MEILLEUR D'ENTRE NOUS...

LE MEILLEUR D’ENTRE NOUS…

Il y a dix jours, j’ai reçu de toi le message suivant :
« Bonjour Aliou ! Ça va mieux aujourd’hui, j’espère que ça va de ton côté ».
Ma joie, bien que contenue, fut immense. Ton autre religion s’était à nouveau manifestée dans toute sa splendeur. L’amitié sincère dont nous a tous abreuvé, des décennies durant, ne t’a jamais abandonné même dans les moments de grande incertitude que procure les lits des centres de santé fussent-ils de qualité. L’amitié sincère dont le Tout-Puissant t’a gratifié, en abondance, aura jalonné jusqu’à ton dernier souffle ton parcours de chantre de la loyauté au devoir d’informer et au culte du travail au service de la société.
Ils étaient tous là. Incrédules, anéantis, contrits de douleur, tes amis. Car pour toi le disciple, le frère, le collaborateur, le lecteur sont surtout des amis. Les conseils et les leçons que tu nous as prodigués nous accompagneront le reste de notre passage sur terre.
Depuis les étoiles où tu viens de prendre place, il est certain que tu continueras de nous observer et de nous guider. La passion vaine ne conduit pas à la plénitude. C’est le dernier enseignement de notre dernière conversation. Mais Babacar, cette fois, les hirondelles ne se disperseront pas après la chute du grand fromager. Ils se regrouperont pour célébrer le Maître en perpétuant son œuvre. Ils transmettront ton message à la postérité. N’est-ce pas ce que tu me disais, il y a peu, à propos de l’autre Babacar, ton frère, qui a relayé ta mission de régulation ? La faucheuse implacable t’a arraché à notre affection, lacérant nos cœurs, étalant notre impuissance devant l’irréparable. Tu es parti, par surprise, nous laissant sans voix. Plus de conversations interminables sur le futur de ce noble métier et sur l’avenir du continent. Plus d’extase devant la qualité des ouvrages de ta bibliothèque personnelle. Mais surtout plus de silhouette robuste étincelante de foi en son pays. Plus de… Et les hôtes de ton animalerie attendront en vain ta visite. Que dire de la famille et des voisins ? Nos gémissements non dissimulés ne nous empêchent pas d’espérer.
C’est cela. Nous espérons, avec une foi inébranlable, que l’Eternel te recevra à Ses côtés et te donnera toute ta place chez les bons et les MEILLEURS D’ENTRE NOUS.
Adieu GRAND !

ARTICLES LIÉS
- Advertisment -

Les plus populaire

Commentaires récents