lundi, avril 29, 2024
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LE DROIT, C’EST LA POLITIQUE : ESSAI D’ETUDE DES CONSTITUTIONS AFRICAINES (1ère partie)

Contributions pour une meilleure compréhension des divergences d’interprétation des constitutions africaines

Après un demi-siècle de gouvernance indépendante, nos jeunes républiques sont sujettes à des interprétations de leurs constitutions qui procurent des tourments aux analystes les plus réputés et les plus avisés.

Une telle situation est en gestation permanente de conflits de tout genre qui conduisent à des violences et des guerres fratricides, mais aussi à des partitions de territoire dont nul ne peut prévoir les suites sociales et politiques pour les futures générations.

La constitution a pourtant pour vocation de cristalliser les rêves de vie commune, de cohésion et de projet de société de progrès dans tous les domaines d’activités créatrices de bien-être.

Comment donc le creuset des intentions collectives d’un groupement humain élaboré en principe de façon consensuelle peut être à l’origine des plus horribles tragédies au méridien du Sahara ?

Une réponse intelligente doit être recherchée dans l’histoire et la pratique constitutionnelle dans nos contrées.

La charte de Kouloukanfouga est certes un repère lointain mais elle est loin d’avoir inspiré nos constituants qui ont puisé à volonté dans la conception occidentale de la constitution, selon la métropole, dont ils ont hérité du mode législatif.

Cette situation est le reflet de l’iter législatif adopté et des fora mis en place pour en assurer la pérennité et la continuité comme boussole de la conduite des affaires publiques.

C’est là justement que tout le problème réside selon le choix du ou des concepteurs et le mode de garantie du respect des normes élaborées après la mise en œuvre du protocole démocratique des nations modernes.

A savoir, la volonté commune, la participation de toutes les composantes sociales, le débat public et la publicité de la norme adoptée.

Ce protocole de la technique législative prétend régenter la manifestation de l’adhésion à la nouvelle loi.

Pourquoi, malgré tout, il y a de graves soucis de mise en œuvre ou d’interprétation ? (1/5)

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